Communiqués
Archives :
Des spectacles diversifiés pour les élèves de la Cité des Jeunes.
Les élèves de la Cité des Jeunes A.-M.-Sormany ont eu droit à deux spectacles hors de l’ordinaire ces dernières semaines dans le cadre de la programmation culturelle annuelle.
Tout d’abord, dans le cadre d’une tournée scolaire Cerf-Volant, du réseau RADARTS, Qw4rtz a animé la scène de la salle Léo-Poulin pendant une période, devant les élèves de la 9e et de la 10e année. Pour ceux qui ne les connaissent pas, il s’agit d’un quatuor de chanteurs a capella de la région de Montréal. Les quatre se sont connus à l’école secondaire et y ont débuté leur carrière. Leur spectacle est original. Les artistes ont en effet raconté des aspects touchants de leurs vies (intimidation-solitude/rejeter son ami pour se rehausser, etc.) tout en racontant ce qui les a amenés à faire carrière dans la musique.
Voici quelques commentaires d’élèves à propos de la prestation de Qw4rtz :
– On aurait aimé avoir plus de musique parce que c’était bon ! J’ai adoré le gars qui faisait du beat-box !
– Fa2 était le plus impressionnant avec ses fréquences basses !
– Plaisant, impressionnant et captivant !
– C’est le fun de découvrir de nouveaux styles de musique !
La semaine suivante, le Centre des Arts d’Edmundston invitait les classes de la 11e et de la 12e année à une pièce de théâtre. Overlap. Cette pièce, de l’auteure Céleste Godin et montée par la compagnie Satellite Théâtre, se veut une critique de la ville de Moncton, tant de ses beaux côtés que de ses travers. Écrit en chiac, le texte est livré avec force en utilisant la technique classique du chœur grec. La virulence des chœurs vient même, à la longue, abasourdir le spectateur qui est pris au dépourvu par cette critique et qui, s’il n’a pas habité l’endroit ou n’est pas familier avec la langue, se retrouve perdu. Les thèmes universels du sens de la fête, de l’amour, des relations interpersonnelles et même le viol font tout de même que cette pièce livre un message qui peut être compris par la jeunesse. Pour cette raison, les élèves ont malgré tout apprécié la performance des acteurs et actrices, relevée par un jeu technique et une mise en scène sans failles et extrêmement efficace.
Voici comment les élèves les plus ouverts ont perçu Overlap.
Premièrement, lorsqu’on leur a demandé ce qu’ils en ont retenu :
« On parlait de sujets lourds comme le racisme, les ITS (infections sexuelles), les peines d’amour, etc. » Anael et Laurence
Ce qui les a le plus marqués :
« C’était de l’art dramatique pur, ça m’a marqué qu’ils aient pu apprendre leurs textes par cœur. » Anael
Pour Mika : « Les chansons. »
À la question s’il y avait une chose que tu pourrais changer dans ce spectacle, ce serait quoi ? les élèves ont commenté : « C’est trop quand tous les personnages parlaient en même temps, mais des paroles différentes. (cacophonie) ».
Les élèves du cours d’introduction à l’art dramatique ont pour leur part souligné ceci :
« C’était un spectacle unique et différent des autres, parce qu’il était tellement bizarre et absurde. De plus, l’effort mis dans la pièce est incroyable, leur synchronisation était parfaite », de commenter Nadège.
« La pièce m’a marqué par son originalité et les sujets quelle abordait. Si je peux la recommander ? Cela dépend : elle peut être très intéressante, mais aussi profonde sur des sujets sensibles. Si je pouvais changer quelque chose de la pièce, probablement sa linéarité », relève Maxim.
« Ce qui m’a le plus marqué dans la pièce, c’est le discours sur l’appartenance à un endroit. Je l’ai trouvé vraiment réaliste. Aujourd’hui on a la possibilité de voyager et on veut parfois s’éloigner de notre culture ou de notre région d’origine. Néanmoins, il est impossible de s’en détacher complètement », explique, en terminant, Maria.
