Communiqués

Un intervenant de la communauté scientifique locale, le Dr Dodick Gasser (CCNB-INNOV), est venu présenter un milieu humide protégé au sein même de notre ville, l’étang Boucher, aux classes de sciences de la nature, de sciences exploratoires, d’introduction à la foresterie, de sciences environnementales, ainsi qu’aux cours de géographie. Le surlendemain, les élèves sont partis en excursion afin de visiter l’étang en compagnie de M. Gasser.

            Chercheur en écologie appliquée et environnement au CCNB-INNOV, M. Gasser a présenté aux élèves l’état de la recherche sur les bassins versants au nord-ouest du Nouveau-Brunswick, grâce à la présentation d’une carte de couverture de la végétation, d’occupation du territoire et d’utilisation des terres, mais aussi au moyen des photos réalisées par des étudiantes-chercheuses en foresterie. Que ce soient les bassins versants de la Rivière-Verte, de la rivière Madawaska, de la rivière Iroquois ou de la Rivière-à-la-Truite, les milieux humides sont les poumons de nos cours d’eau.

            Les milieux humides purifient et filtrent les eaux qui se déversent dans les lacs et rivières de nos communautés. En jouant ce rôle de filtres naturels, ils retiennent également les eaux et les empêchent un déversement trop rapide qui cause trop souvent des inondations. Au-delà de ces rôles primordiaux, les marais, les tourbières et les étangs sont nécessaire à la survie de nombreuses espèces animales ou végétales. Ce sont 78 espèces d’oiseaux qui y ont été observées.

            Les travaux d’aménagement du sentier d’interprétation, incluant une passerelle en bois de mélèze, réalisée par les employés de la Ville et les étudiants de charpenterie du CCNB, ont été réalisés de l’automne 2018 à 2020. Le rapport propose que l’environnement immédiat du milieu humide soit restauré et rendu à son état naturel afin de rétablir la connectivité entre le milieu humide de l’étang Boucher et le bassin versant de la rivière Iroquois. Il s’agit donc d’un projet qui n’est pas arrivé à son terme, mais qui met en valeur la nature au cœur de la ville.

            Voici quelques commentaires d’élèves qui ont participé à l’activité. Nicolas explique : « J’ai très aimé cette visite, car je trouve que le monsieur est très professionnel et j’aime la nature. » Olivier et Nickolas ont pour leur part souligné qu’ils ne savaient pas que les libellules étaient en voie de disparition. Enfin, Danaé a remarqué : « J’ai trouvé le lac vraiment beau, on ne n’en voit pas souvent en Belgique alors j’ai bien apprécié. Il est bien que ce site soit protégé. »